Contexte : Depuis 2006, les 6 centrales syndicales du Togo ont négocié avec le gouvernement sur la revalorisation du statut de la fonction publique, en bref des conditions de travail et de vie des travailleurs dans le secteur public, y compris nos branches, à savoir les travailleurs qui relève du Ministère des travaux publics, voiries, bâtiment.
À ce jour, et malgré les promesses faites des autorités aux syndicalistes, les travailleurs et leurs organisations syndicales n’ont pas obtenu satisfaction de leurs revendications.
D’autres part, les travailleurs et leurs familles doivent faire face à des charges fiscales qui ne cessent d’augmenter, au renchérissement général du coût de la vie et notamment à la flambée des prix sur les produits de première nécessité.
Face au refus du gouvernement, les six centrales syndicales du Togo, et parmi eux les syndicats affiliés à l’UITBB – Synbarcot et Syntragavo – ont déclaré une grève générale de 2 jours, le 21 et 22 janvier 2013.
Le Secrétariat de l’UITBB exprime, au nom de millions de travailleurs et de leurs syndicats de classe de la famille de la Fédération syndicale mondiale, son soutien aux revendications légitimes des travailleurs togolais et leur adresse ainsi qu’à leurs syndicats des salutations de solidarité militante. Il est urgent que la classe ouvrière du continent le plus exploité se mobilise sur des bases d’intérêts de classe pour intensifier le combat contre les exploiteurs nationaux et internationaux, pour prendre en main le contrôle des richesses naturelles du continent afin qu’elles servent au développement et au progrès économique et social des peuples. Les avancées en matière de réduction de la pauvreté réalisées au Venezuela grâce à la politique économique et sociale progressiste menée par le gouvernement du président Chavez, en rupture avec les politiques néolibérales, montrent que lorsque les richesses naturelles d’un pays sont mises aux services du peuple, elles permettent des progrès sociaux importants.
L’UITBB déclare son soutien indéfectible aux luttes des travailleurs et travailleuses du continent africain pour l’annulation de la dette extérieure, contre les programmes de restructuration destructifs imposés par le FMI, la Banque mondiale et l’Union européenne, pour le droit des peuples africains à déterminer eux-mêmes leur avenir, sans ingérence militaire ou autre de la part des multinationales et des anciennes puissances coloniales.