SÉMINAIRE RÉGIONAL FSM-UNESCO-CGT/FL-CSG-CSDT-CDSA-CODETRAG
THEME : AFRIQUE EDUCATION, La clé du Développement Régional
Du 28 au 31 octobre 2013, Libreville (GABON)
DDÉCLARATIONFINALE
En collaboration entre la FSM, l’UNESCO et les syndicats du Gabon CGT/FL, CSG, CSDT, CDSA, CODETRAG, il a été organisé à Libreville au Gabon le Séminaire Régional regroupant les organisations syndicales de l’Afrique Francophone du 29 au 31 octobre 2013 sous le thème général : AFRIQUE EDUCATION, LA CLE DU DEVELOPPEMENT REGIONAL.
Ainsi, les membres issus des pays suivants :
Le GABON, le CAMEROUN, la RD CONGO, le SENEGAL, le NIGER, le SOUDAN, réunis aucours du séminaire, ont, en rapport avec le pacte d’Athènes et de tous les débats qui ont découlé des principaux thèmes abordés, formulés la déclaration finale suivante :
• L’éducation est et demeure la clé du développement de l’Afrique au profit de la population ;
• L’éducation doit être gratuite, laïque, obligatoire et de qualité qui façonnera les personnalités accomplies et possédant les connaissances scientifiques et un esprit critique et de pensée conformément aux besoins des peuples et de la classe ouvrière ;
• L’éducation doit préparer les citoyens responsables et non seulement de la main d’œuvre ;
• Les syndicats réunis à Libreville sont contre la privatisation du secteur de l’éducation et d’autres secteurs stratégiques qui doivent appartenir à l’Etat et non aux privés ;
• Ils doivent fonctionner sur la base des besoins des peuples. Dans ce même ordre d’idées, l’éducation est un droit inaliénable des peuple et non une marchandise ;
• L’éducation doit former des cadres responsables et conscient de leur mission, de leur qualification pour un développement réel ;
• Les syndicats réunis à Libreville dénoncent les violations des droits et libertés syndicaux des enseignants et recommandent aux Gouvernements le respect strict des conventions et recommandations de l’OIT ratifiés pour le bien être des peuples. Ils exhortent les autres syndicats de collaboration de rallier la FSM et les syndicats de lutte de classe pour la victoire finale de la classe ouvrière ;
• L’éducation doit être généralisée et accessible à tous car elle constitue un facteur de développement d’une nation.
• Les syndicats réunis à Libreville doivent mener des actions concertées face aux problèmes de l’éducation identifiés au cours de ces travaux ;
• Dans l’éthique des droits en général, l’éducation doit respecter les droits culturels des peuples et non les enfreindre ou les restreindre dans la mesure où ces droits culturels ne nuisent pas aux droits humains et des peuples ;
• Affectation et amélioration des fonds alloués à l’éducation et qui répondent aux besoins réels de la société. Il faut la bonne gouvernance de ces fonds et la mise en place d’un systéme d’éducation solide et fiable qui cadre avec les besoins réels de la population. Il faut examiner les cas de redoublement et autres tares qui ne permettent pas une bonne intégration dans la scolarité des enfants ;
• Absence de contrôle et d’évaluation des résultats des programmes élaborés ;
• Il faut un programme issu de la base d’un consensus et non lié aux individus ;
• Les membres réunis autour du séminaire recommandent l’amélioration qualitative et quantitative selon les besoins ainsi qu’une formation continue du corps enseignant ;
• Les séminaristes recommandent aussi l’examen de la possibilité de disposer d’un personnel enseignant de haut niveau surtout à la base ;
• Il faut une mise en place des structures d’accueil répondant aux normes afin d’éviter des classes surpeuplées d’élèves et de réduire ainsi les niveaux de la formation individualisée des enfants ; il faut mettre en place les structures d’accueil respectant le ratio élèves – enseignant par classe pédagogique ;
• Les Gouvernements doivent mettre en place un programme d’adéquation formation – emploi c’est-à-dire former selon les besoins réels de l’économie ;
• Les Gouvernements doivent mettre en place les plans programmes intégrant tous les acteurs du système éducatif : Gouvernement, enseignants, syndicats, parents d’élèves, institutions internationales (UNESCO, etc.)
• Les Gouvernements doivent améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants ;
• Les Gouvernements doivent respecter les engagements pris lors des négociations avec les partenaires sociaux ;
• Les participants remercient l’UNESCO pour son investissement dans les actions visant l’amélioration du système éducatif intégrateur et global ;
• Enfin, les participants soutiennent la FSM et l’exhortent à ne pas se fatiguer dans sa lutte de classe et internationaliste pour le bien être des peuples par une juste redistribution des revenus.
Ainsi fait à Libreville, le 31 Octobre 2013
LES SEMINARISTES