Le secrétaire général de la FSM, Pambis Kyritsis, a prononcé son discours d’introduction, dans lequel il a souhaité la bienvenue aux membres du Conseil présidentiel et a remercié du fond du cœur les camarades de la CTB-Brésil d’avoir accueilli et organisé le PCM 2024 et d’en avoir assuré le succès.
Dans son discours, il a analysé la situation internationale à la lumière de l’agression impérialiste et des attaques continues auxquelles les travailleurs sont confrontés dans tous les coins du monde. Soulignant l’action remarquable de la FSM en 2023 dans la sauvegarde des droits des travailleurs et la solidarité internationaliste du mouvement syndical de classe, le Secrétaire général a exprimé la certitude que cette réunion du Conseil présidentiel discutera et prendra des décisions qui feront de 2024 une année militante, pleine de luttes et de victoires !
Le discours complet du Secrétaire général :
Chers camarades, chères camarades,
Permettez-moi au nom du Secrétariat de notre Fédération de vous accueillir également à cette importante réunion annuelle du Conseil présidentiel de la FSM.
Ces réunions, où nous avons la possibilité de nous rencontrer en personne et d’échanger des expériences et des opinions, de nous rapprocher les uns des autres et de mieux nous connaître, sont un véritable oxygène pour chacun de nous. C’est un « chargeur » qui alimente notre action quotidienne en énergie.
C’est pourquoi je ressens le besoin de remercier du fond du cœur la CTB pour l’accueil impeccable de cette réunion et la création de toutes les conditions appropriées pour que cette session soit confortable et réussie.
En ce moment, l’hypocrisie, le cynisme et la nature inhumaine de l’impérialisme se révèlent une fois de plus dans toute leur magnificence. Le massacre et le génocide des Palestiniens de Gaza se poursuivent sans relâche et ce crime odieux est une tentative honteuse de présenter cela comme un droit à l’autodéfense d’Israël.
Droit à l’autodéfense de qui ? D’un État qui depuis des décennies occupe illégalement les terres palestiniennes et arabes, par la violence des armes ; qui a expulsé des millions de personnes de leurs maisons et de leurs terres, qui nie le droit des Palestiniens à avoir leur propre État indépendant et qui poursuit la colonisation, les assassinats, les arrestations, établissant de facto un régime d’apartheid.
Nous sommes fiers car la FSM a dès le début défendu le peuple palestinien et a clairement identifié la source de l’instabilité, de la violence et de l’agitation en Palestine et au Moyen-Orient en général. Cette source n’est autre que l’occupation israélienne et la colonisation, l’appropriation des droits du peuple palestinien, qui se poursuit et s’intensifie depuis des décennies.
Fiers car sous la bannière de la FSM, des millions de travailleurs se sont mobilisés dans des dizaines de pays du monde pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien.
Je regrette de dire que au sein du Mouvement Syndical International, tout le monde ne peut pas se sentir fier. Malheureusement, certains ont perdu leur voix et restent silencieux face à ce crime. Ils insistent sur une position de neutralité et se perdent dans leurs positions du genre « oui, mais », en assimilant les auteurs aux victimes.
Nous exigeons justice et liberté pour la Palestine, un cessez-le-feu immédiat, et la création d’un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
Nous exigeons la fin de la guerre de l’OTAN avec la Russie en Ukraine, qu’ils maintiennent par tous les moyens, et le remplacement des armes par la diplomatie.
La lutte pour la paix est inhérente et intégrée aux luttes plus larges du mouvement syndical pour un monde meilleur, mais cette lutte pour nous a un contenu spécifique. Cela signifie avant tout une lutte pour le démantèlement de l’OTAN et de toutes les coalitions militaires, une lutte pour défendre le droit de chaque peuple de choisir le chemin de son développement économique et social sans interventions, sanctions, blocus et guerres économiques. Contre la politique de deux poids, deux mesures où le droit international finit par être dans la pratique le droit du plus fort.
Camarades,
La période pendant laquelle nous tenons cette année la Session ordinaire du Conseil présidentiel est marquée par la généralisation et la profondeur de la crise capitaliste. De l’élargissement dramatique des inégalités sociales aux nouvelles attaques sévères contre les libertés démocratiques et syndicales.
Le coût de la vie élevé et l’inflation sapent brutalement les niveaux de vie des travailleurs et des retraités. Le droit à l’organisation et à la négociation collective est attaqué.
Les contrats individuels, les privatisations, la sous-traitance, le télétravail et la « location de services » ne sont que quelques-unes des formes prises par cette dure attaque néolibérale.
Les grands acquis sociaux tels que la sécurité sociale et la santé publique sont privatisées, tandis que l’augmentation arbitraire et autoritaire de l’âge de la retraite se poursuit systématiquement.
Tel est le niveau d’audace des employeurs que même des conventions historiques de l’OIT telles que la Convention 87 de l’OIT sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical de 1948, auxquelles la FSM a apporté une contribution décisive dans leur élaboration et qui ont été considérées pendant des décennies par tous comme acceptables et évidentes dans leur protection du droit de grève, sont aujourd’hui ouvertement remises en question et sont activement sapées et affaiblies par diverses manœuvres et complicités.
Les travailleurs n’acceptent pas passivement l’attaque néolibérale, anti-populaire et anti-ouvrière du capitalisme. Malgré la surpuissance du capital et de ses représentants politiques dans les médias et dans les mécanismes de manipulation de l’opinion publique, malgré les chantages et les méthodes d’intimidation appliquées ouvertement ou en coulisses dans toutes les régions du monde, les travailleurs refusent de payer eux-mêmes la facture de la crise capitaliste et résistent. Sous la direction de syndicats de classe, ils choisissent la voie de la lutte pour défendre leurs droits syndicaux, sociaux et politiques.
Avec des mobilisations militantes dans tous les coins du globe, ils revendiquent un travail avec des droits, qui garantisse la satisfaction de leurs besoins modernes. La sécurité sociale, les conditions de santé et de sécurité au travail, une éducation publique gratuite pour tous, une vie digne pour les retraités et les personnes âgées, des possibilités de loisirs créatifs et de qualité.
L’aggravation de la répression d’État et de l’autoritarisme est la réponse des gouvernements bourgeois aux justes demandes populaires ; malheureusement, très souvent avec la coopération ou la tolérance des leaders syndicaux soumis ainsi que des syndicats jaunes.
Il est évident que les employeurs et les gouvernements tentent de manipuler les luttes ouvrières en misant principalement sur le rôle des syndicats jaunes et des leaders soumis.
Pour nous, il n’était pas surprenant que le cas de Luca Visentini, Secrétaire général de la CSI, arrêté pour le scandale de corruption bien connu, ait été traité avec autant de magnanimité par les médias européens, ni la façon dont la CSI elle-même a géré l’affaire. Cela confirme simplement que l’incorporation de la direction de la CSI et de la CES aux politiques néolibérales et anti-ouvrières, l’absence d’une réaction substantielle de sa part, coexistent clairement avec la corruption et l’utilisation de positions syndicales à des fins étrangères aux intérêts de classe des travailleurs.
Camarades,
Ici à São Paulo, aujourd’hui et demain, le Conseil présidentiel lors de cette Session ordinaire évaluera l’action et la présence de notre Fédération au cours de l’année écoulée et élaborera un Plan d’action pour 2024. Un Plan d’action qui nous permettra d’élargir encore davantage notre rôle et notre intervention parmi les travailleurs et leurs syndicats, sur la voie des luttes de classe pour la défense de leurs véritables intérêts de classe. Loin des directions bureaucratiques et des syndicats jaunes qui sapent l’efficacité et la capacité de lutte des travailleurs et servent les intérêts des employeurs et du capital. Un programme d’actions et d’initiatives visant à renforcer l’organisation et le fonctionnement encore plus collectif et efficace de toutes les structures régionales, sectorielles, locales et thématiques qui composent le grand édifice de la FSM.
En 2024, nous devons nous attendre à ce que le monde continue d’être entraîné dans un environnement d’instabilité et de réalignements. Des réalignements qui semblent créer de nouveaux paramètres sur l’échiquier géopolitique mondial.
Par exemple, la création des BRICS il y a près de deux décennies et leur évolution vers une alliance dynamique qui s’élargit rapidement et acquiert une orientation, pose les base de la mondialisation sous l’angle de différents intérêts économiques et géopolitiques émergents. Des intérêts qui divergent et entrent souvent en conflit ouvert avec les intérêts impérialistes occidentaux dominants, qui ont imposé leur architecture au système mondial de relations économiques et politiques ces dernières décennies.
La guerre en Ukraine est sans aucun doute le reflet de ces réalignements.
La FSM, dans les équilibres géopolitiques mondiaux en évolution, a le devoir de projeter, de défendre et de promouvoir les intérêts de classe des travailleurs afin que la remise en question du système impérialiste corrompu et pourri, des relations économiques et géopolitiques mondiales, vise non pas à une simple redistribution du gâteau, mais à l’abolition et au renversement de ce système. Elle a le devoir de lutter pour le remplacer par des relations économiques et politiques mondiales fondées sur la solidarité et l’égalité, le respect de l’indépendance et de la souveraineté des peuples, et le droit de choisir leur propre voie de développement, dans le but de réduire et d’éliminer les écarts économiques et sociaux entre riches et pauvres.
C’est dans cette direction que la FSM a participé, avec son Président, à la réunion du Forum syndical des pays des BRICS en Afrique du Sud, dans la même direction que récemment nous avons participé à Charm el-Cheikh en Égypte à des processus rapprochant les organisations syndicales des pays de l’ancienne Union soviétique et des organisations affiliées de la FSM du monde arabe, et que nous travaillons à une amélioration encore plus grande des relations entre la FSM et l’ACFTU.
De plus, la visite du Secrétariat de la FSM en Chine, à l’invitation de la direction de l’ACFTU, est prévue pour septembre prochain. L’objectif est de donner une impulsion aux relations entre la FSM et les syndicats chinois, et notre objectif sera que ces relations prennent une dimension encore plus pratique à travers des actions et des interventions communes à l’échelle mondiale.
Chères camarades, chers camarades,
En 2023, nous avions un Plan d’action assez ambitieux à mettre en œuvre après une longue période de restrictions obligatoires dans nos activités en raison de la pandémie de Covid.
Je crois sincèrement que nous avons répondu de manière très satisfaisante à la mise en œuvre de ce plan ambitieux et que nous avons développé une action riche à tous les niveaux, central, régional et local.
Le Rapport d’action détaillé pour 2023 est entre vos mains et vous pouvez l’évaluer. Je ne m’étendrai donc pas sur les détails.
Permettez-moi cependant de faire quelques observations succinctes que je considère importantes pour une discussion qui mettra au centre de son attention l’action sous toutes ses formes, comme moyen de canaliser de manière fiable les principes et les valeurs défendus par la FSM et d’élargir son prestige et son influence dans le mouvement syndical mondial.
Avec le soutien actif et l’encouragement du Secrétariat, 2023 a été une année d’activité organisationnelle à tous les niveaux. Particulièrement encourageante et remarquable est l’activité des UIS affiliées à la FSM. En 2023, trois congrès mondiaux de secteurs importants ont eu lieu. L’UIS Transport a tenu son 15e congrès à Athènes, en Grèce, les 21 et 22 novembre 2023, l’UIS Services Publics a organisé son 14e congrès à Bogotá, en Colombie, du 21 au 23 novembre 2023, et le 4e congrès de l’UIS Chimie & Énergie s’est tenu à Paris, en France, le 28 novembre 2023. Quatre autres congrès sont également programmés, celui de l’UIS Agriculture au Sénégal, de l’UIS Pensionnés et Retraités à Athènes, de l’UIS Métal à Buenos Aires et de la BIFU à Chennai.
La FISE, l’UIS TexGal et l’UIS HOTOUR, avec l’aide du Secrétariat, sont également en phase de préparation. Ces congrès devraient se tenir en 2024. L’UITTB fonctionne normalement et son congrès régulier est prévu pour 2025.
L’année que nous évaluons a également vu la tenue du Congrès mondial des femmes travailleuses les 22 et 23 novembre au Sénégal, renouvelant ainsi le Comité des femmes travailleuses de la FSM.
En 2023, les campagnes mondiales de la FSM ont également été élargies et enrichies.
Pour la deuxième année consécutive, la Journée mondiale d’action pour la paix a été observée le 1er septembre, conformément à la décision prise lors du Congrès de Rome. Le 3 octobre, la Journée mondiale d’action établie à l’occasion de la date de fondation de la FSM, s’est concentrée sur la lutte pour les droits démocratiques et syndicaux contre l’autoritarisme et l’attaque néolibérale.
Nous avons établi le 26 juillet comme Journée internationale de solidarité avec le peuple cubain. Nous nous sommes mobilisés avec des appels mondiaux à des actions de solidarité dans des luttes en cours en France, au Pérou, en Argentine et bien sûr dans de nombreuses campagnes et actions de solidarité avec la Palestine héroïque.
Nous avons accordé une attention particulière à nos interventions au sein des organisations internationales ainsi qu’aux relations de la FSM avec les organisations régionales avec lesquelles nous avons des liens historiques à travers des luttes et des orientations communes. Nous avons participé à des conférences de l’OUSA, signé un protocole d’entente et de coopération avec la CISA. Nous avons également contribué de manière créative à la conférence de l’Organisation arabe du travail.
À l’OIT, nous avons clairement marqué la présence et les positions du mouvement syndical de classe. À la fois lors de la CIT et dans le cadre du Conseil d’administration où nous conservons le statut d’observateur en tant que FSM.
Notre ambition est bien sûr que le Plan d’action de 2024 soit encore plus riche et multidimensionnel, et se développe de manière dynamique et équilibrée sur tous les axes de l’action de la FSM :
Dans la coordination et la direction des luttes, dans l’expression de la solidarité et d’internationalisme, dans la diffusion de l’information et de la sensibilisation, dans l’intervention auprès des organisations internationales et notamment de l’OIT, dans l’amélioration continue du travail éducatif parmi les travailleurs, et bien sûr dans le développement organisationnel et l’élargissement du prestige et de l’influence de la FSM.
Nous devons accorder une attention particulière à la tenue de nos conférences régionales en cette période, ainsi qu’aux congrès des UIS qui sont en attente. Des rencontres régionales sont déjà programmées en Europe, en Amérique latine et dans le monde arabe. Nous devons également organiser des Conférences pour les comités que nous avons constitués dans le cadre de la FSM. Le Congrès mondial pour les jeunes travailleurs est déjà programmé pour juin.
L’action des UIS doit rester au centre de notre attention. À travers cette action, nous nous rapprochons des besoins contemporains et des luttes quotidiennes des travailleurs dans les secteurs où ils travaillent. Plus proches des revendications pour un travail réglementé par des conventions collectives et pour des droits du travail garantis ainsi que des libertés syndicales. En mai, nous proposons une réunion du Secrétariat avec les dirigeants des UIS dans le but de traiter les problèmes existants et de renforcer le rôle et la présence des UIS de la FSM dans les secteurs qu’ils représentent.
Une position dominante dans le Plan d’action est naturellement de maintenir les actions de solidarité internationale, ce qui caractérise notre Fédération depuis sa création. Avril sera le mois de solidarité avec le peuple palestinien. Si les conditions le permettent, une présence sur place dans les zones palestiniennes occupées sera envisagée. Le 1er mai est également par définition une journée dédiée à la solidarité internationale, tandis que juillet, et en particulier le 26 juillet, qui est une date emblématique pour la Révolution cubaine, sera utilisé pour une campagne organisée de solidarité avec Cuba.
Notre ambition est d’organiser dans le cadre des actions que nous planifions à Genève à l’occasion de la CIT, une Conférence mondiale sur les libertés démocratiques et syndicales des travailleurs qui ont été prises pour cible et ont fait l’objet d’attaques sévères ces dernières années. Dans ce processus, ce sera l’occasion d’activer le Comité des libertés démocratiques et syndicales que nous avons créé en tant que FSM.
En même temps, nous continuerons et intensifierons notre demande pour un fonctionnement plus démocratique de l’OIT, qui garantisse la représentativité et le pluralisme des opinions, des valeurs que l’OIT est censée défendre en tant qu’organisation.
Cette année, lors de la CIT, ce sera également une année électorale pour le Conseil d’administration. Nous savons que la manière dont les élections sont menées est façonnée selon les normes de la CSI et ne laisse guère de marge à un véritable Groupe des travailleurs représentatif au Conseil d’administration. Malgré cela, nous devons examiner les données et envisager notre intervention afin de tirer parti de toutes les possibilités offertes par le processus électoral.
Un travail important est également prévu dans le domaine de la formation syndicale et idéologique, ainsi que dans celui de la diffusion de l’information, de la sensibilisation et de la surveillance des développements concernant les travailleurs. Un développement majeur dans le domaine de la formation est également l’initiative de créer l’Institut ouvrier international (IOI) par d’anciens cadres réputés de la FSM ainsi que des scientifiques et des universitaires liés au mouvement syndical de classe. Avec cet Institut, le Secrétariat de la FSM a décidé que nous devons avoir une collaboration étroite et exploiter sa présence pour améliorer l’action éducative de la FSM.
Une autre question fondamentale est celle des finances à laquelle nous devons bien sûr accorder une attention particulière. Il est évident, camarades, que nous avons besoin de plus de ressources pour pouvoir répondre aux exigences que la vie nous impose.
Demain, lors de notre session, nous aurons l’occasion de réfléchir et de prendre des décisions. Des décisions qui nous feront franchir une étape supplémentaire dans l’effort collectif pour rendre la FSM plus efficace et plus résiliente à tous les niveaux.
Je laisse pour la fin le fait que lors de notre session d’aujourd’hui, nous devons approuver la demande de 19 nouvelles organisations de toutes les régions du monde qui ont demandé leur adhésion à la FSM au cours de l’année écoulée. Je considère que c’est un élément mesurable et objectif qui montre que par notre action, nos interventions et notre orientation de classe ferme, la FSM devient plus attrayante et élargit son prestige et son influence.
Il ne fait aucun doute que le 18e Congrès de la FSM à Rome a donné une impulsion significative à tous les aspects de notre action.
À travers la Déclaration de Rome, non seulement nous avons réaffirmé le caractère anti-impérialiste, anticapitaliste et antifasciste de la FSM, l’engagement envers les principes et les valeurs de la lutte de classe, et l’engagement inébranlable à défendre le fonctionnement autonome et démocratique des syndicats loin de la bureaucratie, du carriérisme et de la corruption, mais nous avons également mis en avant de manière claire un cadre de priorités qui servent de guide pour l’action du mouvement syndical mondial de classe.
Pour le mouvement syndical international de classe, pour les travailleurs qui résistent, qui ne transigent pas avec l’oppression, la discrimination et l’exploitation, il n’y a qu’un seul chemin de dignité : celui des luttes.
L’arme de la classe ouvrière est la solidarité et l’internationalisme.
Le système qui génère des crises et reproduit l’exploitation peut être vaincu. Avec nos luttes unies et organisées, un monde libre de guerres et d’interventions impérialistes, libre d’exploitation et de discrimination, un monde où le travail sera permanent et stable, réglementé et sûr, est réalisable.
– Vive les luttes syndicales de classe !
– Vive la solidarité et l’internationalisme !