La grève des éboueurs se durcit. Les salariés ont entamé le blocage de 2 nouveaux dépôts, celui de l’Union et de Colomiers. La collecte des déchets est quasi à l’arrêt dans la Métropole.
A force de s’enliser, le conflit devient ingérable. Lundi dernier avant 5 heures, les éboueurs ont bloqués les 2 dépôts déjà cités.
Ceux de Toulouse, le Raisin et Montlong sont bloqués depuis jeudi. Seuls les agents préposés à la collecte des déchets de Bruguières et du tri sélectif continuent le ramassage des poubelles.
« Chaque prise de parole de la Métropole fait monter la colère » annoncent les représentants de l’Intersyndicale » (FO, CGT, FA-FPT, FSU, Solidaires Sud et Unsa).
Les poubelles débordent, des sacs et des cartons jonchent le sol dans les rues.
4 camions poubelles de la Métropole et une poignée de ceux des sociétés privées assurent un semblant de service.
Les négociations sont au point mort : depuis le 5 janvier, la collectivité n’a pas reçu l’intersyndicale.
Le point d’achoppement est le même qu’au départ : les jours de congé supplémentaires, les organisations syndicales en demandent 34, la Métropole en propose 11.
La position du président de Toulouse Métropole qui menace d’une privatisation provoque l’échec des négociations.
Conséquence : 1 des 4 fours de l’incinérateur du Mirail est à l’arrêt, impactant sur le réseau de chaleur de la Métropole.
Jeudi 13, les éboueurs ont décidé de mettre fin à la grève. Les agents ont obtenu 11 jours de sujétions (congés supplémentaires), une réduction du temps de travail quotidien de 1 h 30 l’été, l’embauche de contractuels, l’extension de la prime d’intéressement à tous les dépôts… C’est bien plus que ce que la Métropole leur avait proposé au départ.