Chers camarades,
Chers frères et sœurs,
La participation à cette réunion Panafricaine est plus grande que jamais. 37 pays d’Afrique ont confirmé leur participation, soit le double de notre dernière réunion.
Cette participation massive montre l’agonie, la volonté militante et souligne en même temps le prestige, la reconnaissance et le respect que la FSM gagne chaque jour avec sa position, son action et ses initiatives.
La réunion d’aujourd’hui au niveau panafricain est un grand moment pour le mouvement syndical africain contemporain et une initiative qui donnera un nouvel élan au mouvement syndical de classe dans les pays africains. En tout cas, elle prouve l’attention particulière et la priorité accordée par la Fédération Syndicale Mondiale au continent le plus exploité et le plus pillé du monde, le continent le plus riche en ressources naturelles avec les travailleurs les plus pauvres.
Depuis la fondation de la FSM en 1945, elle a lutté à côté des travailleurs africains contre le colonialisme, contre le racisme, contre l’esclavage et a largement soutenu l’organisation des travailleurs et la création de syndicats, leur émancipation et le renforcement de leurs niveaux idéologique et syndical. La FSM a soutenu et continue de soutenir toutes les luttes des travailleurs. Le rôle des syndicats africains au sein de la FSM a été considérablement renforcé. Pour le soutien des initiatives et la coordination des syndicats anglophones africains, la FSM a ouvert un nouveau bureau en Afrique du Sud, à Johannesburg ( la ville où on a tenu notre dernier Conseil Présidentiel). Nous intensifions nos efforts pour que nos bureaux régionaux en Afrique, ainsi que les organisations sectorielles de la FSM, soient à la hauteur des exigences et des besoins du mouvement syndical africain.
La réunion d’aujourd’hui est une preuve que plus la FSM soit puissante, les étapes qu’elle atteigne pour le support du mouvement ouvrier syndical de l’Afrique soient plus stables et plus substantielles.
Ensemble, avec les membres et amis de la FSM en Afrique, nous pouvons construire un mouvement syndical puissant qui répondra aux besoins actuels et luttera pour les droits des travailleurs africains contre les multinationales et les monopoles et contre l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Il faut promouvoir l UNITE de la Classe Ouvrière. Pour un système social avec une justice sociale et un pouvoir de travail.
La FSM croit fermement en la dynamique du mouvement ouvrier syndical de l’Afrique et des solutions réalistes qui peuvent être fournies aux graves problèmes des travailleurs africains et les peuples de l’Afrique avec le développement et l’utilisation des ressources productrices de richesses et la production exclusivement dans leur intérêt et non pour le profit des groupes monopolistes et la bourgeoisie locale. Le mouvement syndical de classe en Afrique doit être préparé et apte à diriger efficacement le mouvement des travailleurs en vertu de la frustration et la colère qui se traduiront inévitablement par la révolte, pour l’issue victorieuse des luttes en fonction des intérêts des travailleurs et des pauvres. Pour transformer l’agonie à la conscience de classe et en lutte consciente. Pour radicaliser les luttes et ne pas séparer l’économie de la politique.
La direction de la FSM a établit au cours des cinq dernières années des priorités et a accordé une attention particulière au Continent Africain. Elle a visité de nombreux pays et a discuté des besoins des syndicats dans leur pays. Elle a organisé des dizaines de séminaires et de formation syndicale au profit des syndicalistes africains. Elle a soutenu les syndicalistes africains à participer à des forums internationaux, à l’OIT, l’UNESCO et les activités de la FAO. Elle a accueillie dans les sièges de la FSM à Athènes beaucoup de délégations de pays africains. Elle a organisé d’importantes conférences au Parlement Européen sur des sujets relatifs à l’Afrique et sa classe ouvrière. Elle a organisé de nombreuses réunions avec l’ACFTU de la Chine.
La FSM a exprimé avec de multiples façons sa solidarité et son internationalisme plusieurs fois. Sans crainte et avec stabilité, elle a défendu le droit de chaque peuple d’Afrique à l’auto-détermination. La FSM a exposé les complots des impérialistes, a organisé une manifestation spéciale à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à Genève exigeant l’effacement des dettes des pays africains. Pendant ces cinq ans, des dizaines d’organisations syndicales d’Afrique ont décidé de s’affilier à la FSM. Ces petites et grandes organisations syndicales sont celles qui jouent un rôle actif dans leurs pays et de leurs régions. Nous considérons comme étape importante pour le mouvement syndical militant que les confédérations centrales de l’Egypte, l’Afrique du Sud et d’autres pays ont décidé de s’affilier à la FSM.
Chers camarades,
Le Secrétariat de la FSM évalue comme positif le fonctionnement et l’action des Bureaux Régionaux de l’Afrique basés à Johannesburg en Afrique du Sud. Nous invitons tous les membres et amis de la FSM à renforcer leurs communications, leurs relations, leurs coopérations et leurs coordinations militantes.
Le Secrétariat de la FSM est en même temps inquiet pour l’inactivité du Bureau Régional de l’Afrique Francophone. Au cours du 16ème Congrès Syndical Mondial à Athènes, nous avions discuté lors d’une réunion spéciale de la situation et des problèmes d’organisation du Bureau au Sénégal. Sur la base de ces discussions et les propositions de nos membres de l’Afrique francophone, nous avons proposé de transférer le siège de ce Bureau Régional au Gabon et la responsabilité d’être entreprise par l’organisation CGT-FL et les affiliées de la FSM au pays.
Par conséquent, nous avons réalisé d’importants progrès et nous continuerons avec un rythme plus poussé. Mais nous avons des faiblesses, nous avons des retards, nous avons besoin de discuter de ces faiblesses et de trouver des moyens pour y faire face.
Le pillage des ressources naturelles de l’Afrique
Chers frères et sœurs,
Chers camarades,
Nous considérons comme notre devoir de dénoncer une fois de plus, de cette tribune, l’intervention impérialiste au Mali menée par la France et soutenue par l’Union Européenne et l’OTAN sous le prétexte de la répression contre les groupes extrémistes en mouvement pour l’indépendance du Nord du Mali.
L’intervention de la France au Mali expose les faits suivants:
i) tant le capitalisme mondial, en particulier l’Union Européenne et les Etats-Unis, plonge profondément dans la crise face à ses propres contradictions, tant la naissance et la disparition de la concurrence entre les grands groupes monopolistiques est intensifiée, tant qu’ils cherchent de nouvelles sources d’énergie, de richesses naturelles et de ressources productives de richesses et tant la rivalité pour les sphères d’influence augmente de plus en plus entre les forces impérialistes, de plus en plus de conflits et de guerres seront préparés. Ils veulent exploiter de la main-d œuvre pas chère. Les développements en Afrique, au Moyen-Orient et au Méditerranée avec l’attaque contre la Libye, l’intervention dangereuse et continue en Syrie et les menaces contre l’Iran prouvent exactement ce point. Personne n’est en sécurité tant les monopoles et leurs représentants politiques sont au pouvoir.
ii) Ce sont des guerres qui se concentrent autour du pétrole, l’uranium, l’or etc. et n’ont aucune relation avec les prétextes qui sont avancés pour la «démocratie», «contre le terrorisme». « Contre un danger nucléaire» où l’ennemi n’existe pas, il est fabriqué. Ceux-ci est manifesté dans le cas du Mali où les ennemis d’aujourd’hui étaient il ya quelques mois les alliés des impérialistes contre la Libye et le renversement de Kadhafi.
iii) Maintenant, un an après le soi-disant «Printemps Arabe» qui s’est avéré être «un Sombre Hiver », il est internationalement évident que les seuls qui ont bénéficié sont les multinationales, le cartel européen et l’OTAN qui construit de nouvelles bases, l’Union Européenne et le capital monopoliste. Les perdants sont les travailleurs et les peuples de la région.
iv) De nos jours, il est clair que la position que chaque organisation nationale et internationale envers la guerre impérialiste est un critère qui définit le type de ce syndicat en vigueur. S’il s’agit d’une organisation de classe ou collaborationniste, il devient évident par le fait qu’elle met l’intérêt de la classe ouvrière internationale au-dessus des jeux de la bourgeoisie de son propre pays et le capital international. La dénonciation des interventions impérialistes, des parcelles des groupes monopolistes et la défense de nos frères qui sont blessés dans d’autres pays est un principe de base du mouvement syndical de classe. Le slogan: «plus de sang au profit des multinationales » doit être un slogan commun à tous les membres et amis de la FSM en Afrique.
v) A l’occasion de l’intervention impérialiste contre le Mali, nous voulons avertir les peuples de la région que les impérialistes préparent leurs prochaines parcelles meurtrières. Le Nigeria, le Niger, l’Algérie, le Tchad, le Burkina Faso et d’autres pays riches ont ouvert l’appétit des capitalistes. La concurrence inter-impérialiste pour les nouvelles sphères d’influence, pour les nouveaux pensionnaires et pour le contrôle des routes de l’énergie confirment que la lutte contre les interventions impérialistes ne peut être isolée de la lutte contre l’exploitation et de la lutte anticapitaliste.
PROUVÉ PAR LES NOMBRES
Les chiffres eux-mêmes le prouvent, mais il est important d’étudier les statistiques et pour exposer la vérité que les monopoles transnationaux et leurs médias veulent cacher.
L’Afrique est un continent riche en ressources productrices de ressources. 85% de la production de pétrole africain vient du Nigeria, la Libye, l’Algérie, l’Egypte et l’Angola. En Afrique il ya l’uranium, le gaz naturel, les diamants, l’or, l’ivoire, l’huile, le cobalt, le fer, le charbon, le platine, la production agricole, etc.
Par rapport à la production mondiale, la production africaine de Cobalt a atteint 57% (RDC, Zambie, Maroc), 53% des diamants (Botswana, la RDC, l’Afrique du Sud, Angola, Namibie), 39% de manganèse (Afrique du Sud, le Gabon, Ghana), 31% des phosphates (Maroc, Tunisie, Egypte, Afrique du Sud, Sénégal), 21% de l’or (Afrique du Sud, le Ghana, le Mali, la Tanzanie), 9% de la bauxite (Guinée, Sierra Leone, Ghana), 7,5 % de nickel (Afrique du Sud, Botswana, Zimbabwe), 5% de cuivre (Zambie, RDC, Afrique du Sud), selon les données de 2005. La production d’huile a atteint 12,5% et 6,5% de gaz avec des pourcentages très faibles de consommation à la fois (3,5% et 2,8% respectivement) en fonction des données de 2007-2008.
L’uranium a une importance accrue dans le marché mondial alors que l’augmentation de son exploitation au Tchad et au Soudan ainsi que des plans pour son exploitation en République Centrafricaine et en Namibie vont bon train. 18% du recours mondial d’uranium se trouve en Afrique et en particulier au Niger, la Namibie et l’Afrique du Sud alors que la consommation est de 0,5%.
Les problèmes les plus aigus
La grande richesse serait suffisante pour couvrir les besoins vitaux de l’infrastructure : les matériaux de production agricole, des transports, des télécommunications et de l’énergie qui sont si nécessaires en Afrique. Toutefois, les matières premières et la production agricole sont une cible de l’exploitation par les monopoles et les capitalistes locaux tandis que le peuple et la classe ouvrière des pays africains souffrent de problèmes aigus.
Dans l’Afrique subsaharienne 69,2% de la population survit avec moins de 2 dollars par jour. L’espérance de vie est de 54 ans. En Angola, au Congo, au Lesotho et au Tchad, elle atteint 47 ans. 49 ans est l’espérance de vie au Nigeria, le Mozambique, le Rwanda, la Sierra Leone, la Somalie, la Zambie, le Zimbabwe, le Swaziland et le Mali.
Le chômage a atteint des pourcentages dramatiques et touche en particulier la population jeune et féminine. Les données officielles ne montrent pas la dure réalité exacte que des millions de travailleurs éduqués et non qualifiés y sont confrontés.
Au même temps, nous assistons à une énorme hausse des prix dans les matières premières et une multiplication des prix des métaux de quatre à cinq fois en hausse. De 2001 à 2007, le maïs a augmenté de 82,7%, la farine de 141,9%, 173,1% pour l’huile de palme, 31,9% pour le coton, le café robusta 214,5% et le cacao 82,6%. Egalement, les données de 2010 montrent que la hausse des prix a battu tous les records des 30 dernières années dans le blé, les dérivés de l’huile et les légumes. Alors que les prix augmentent, les bénéfices énormes sont annoncés par des monopoles dans l’industrie alimentaire comme Nestlé, Cargill, Kraft, General Mills, Pepsico, Coca-Cola Company, etc
La vérité dramatique que les capacités productives agricoles et les conditions climatiques actuelles, s’il n’ya pas de monopoles et de cartels qui contrôlent l’industrie alimentaire qui maintiennent des prix élevés, la production agricole serait assez suffisante pour couvrir les besoins du double de la population mondiale.
300 millions de personnes en Afrique n’ont pas un accès permanent à une eau propre et potable, des dizaines de milliers de personnes meurent chaque année à cause de l’eau polluée, tandis qu’en même temps, les scientifiques parlent d’un volume énorme des aquifères non utilisés et où les rivalités entre les pays du Nil pour l’utilisation de l’eau s’intensifient.
De même, dans le domaine de l’éducation, la situation est tragique où 1/3 des enfants en Afrique sub-saharienne ne va pas à l’école et le taux d’analphabétisme au 21ème siècle est extrêmement élevé (23% pour les garçons, 32% pour les filles en Afrique sub-saharienne seulement). En Sierra Leone, les pourcentages atteignent 36% et 56%, au Burkina Faso 53% et 67%, au Mali 64% et 77% pour les garçons et les filles respectivement. Le droit à une éducation publique gratuite et de qualité doit être une priorité constante.
Les problèmes de l’habitation est brulante pour les peuples d’Afrique. Une grande partie de la population habite dans des bidonvilles et des cabanes. La lutte pour un logement pas cher et constant doit être à la tête des demandes supérieures des syndicats. Le retard dans l’électrification et les problèmes dans l’infrastructure fiable d’énergie électrique sont des questions importantes qui n’ont pas à voir avec les carences naturelles de l’Afrique, mais avec les choix politiques.
En outre, la politique des multinationales et les cartels dans la production de produits pharmaceutiques est meurtrière car elle crée des brevets et limite la production de médicaments pour maintenir les prix élevés. Les maladies qui auraient pu être éteint ou maîtrisé continuent de tuer et de toucher des millions d’habitants de l’Afrique. Les pourcentages ont atteint un record au Swaziland (26%), le Botswana (23,4%), le Lesotho (23,3%), Afrique du Sud (17,3%). Il est tragique de constater que 90% des décès victimes de la malaria, dont 80% des enfants, viennent de l’Afrique.
ACTION! ACTION! ACTION!
Camarades,
La FSM croit fermement que seules les peuples et les travailleurs de l’Afrique ont le pouvoir de changer leur vie. Aucune charité de la richesse volée des travailleurs africains ne peut lisser la barbarie du capitalisme. Aucune “Organisation Non Gouvernementale” ne peut guérir cette situation. Seule la lutte de classe organisée peut apporter des résultats pour les justes revendications du mouvement syndical de classe. Cette lutte doit être bien préparée, avec un plan, un propre contenu et des formes appropriées de lutte.
C’est notre devoir de dire la vérité aux travailleurs et à exposer la CSI et les autres dirigeants syndicaux des pays d’Europe, des Etats-Unis, Canada, etc, qui matérialisent le dangereux syndicalisme impérialiste. Notre objectif est la coordination panafricaine avec l’OUSA et la CISA. Nous voulons que ces organisations deviennent plus fortes afin de renforcer le mouvement syndical africain. Nous voulons le renforcement des syndicats en Afrique afin que les travailleurs en Afrique ne soient pas manipulés par les stratégies des multinationales qui viennent des Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Belgique, etc. pour investir dans les pays africains. Idem pour le pillage des ressources productrices de richesses en Afrique afin qu’une partie de l’aristocratie du travail en Europe gagne et devient plus riche.
La lutte contre la corruption est essentielle pour l’orientation de nos syndicats. La question aujourd’hui n’est combien nos bannières sont brillantes, mais quels sont ses slogans.
Pour nous, en plus de la description de la douleur des travailleurs en Afrique que chacun peut la faire, ce qui est crucial, c’est essentiellement discuter de la façon dont nous allons organiser ce mouvement au niveau africain et international qui formulera effectivement des demandes et des dynamiques contre ces conditions et en particulier contre les causes qui créent à ces conditions.
PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE 2013
Nous ne pouvons pas faire référence à un mouvement syndical en Afrique si cela ne comprend pas une résistance constante contre les politiques du Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale et l’Organisation Mondiale du Commerce. Ces mécanismes sont ceux qui ont forcé les pays africains à la privatisation complète de leurs ressources. Ils ont facilité au capital international de piller les peuples africains et ensuite ils ont abandonné les pays africains dans les dettes.
La FSM lutte pour les libertés syndicales fondamentales et les droits démocratiques partout. Pour le respect du droit de chaque travailleur afin de participer et de se battre pour ses droits. Nous poursuivrons nos efforts pour le respect du syndicalisme pour tous.
• Le FSM est claire et continue d’agir tout en revendiquant le droit à l’annulation de la dette des pays africains. Par conséquent, nous proposons une journée panafricaine d’action avec cette demande avec des mobilisations, des manifestations et des activités. Encore mieux, la FSM organisera dans le cadre de la Conférence de l’OIT une conférence internationale afin d’exposer la politique du FMI. Nous proposons que cette journée panafricaine d’action ait lieu le 25 mai ; la «Journée de l’Afrique».
• La question cruciale suivante où nous croyons que nous devons avoir une intervention substantielle et concrète est la question des salaires et des pensions. Comme FSM, nous luttons pour l’augmentation substantielle des salaires et l’établissement d’un salaire minimum en tant que résultat de la négociation entre les employés et les employeurs en vertu de la convention collective nationale. Nous proposons la collecte de données à travers les bureaux de la FSM avec l’aide des syndicats pour la préparation d’une campagne par région pour l’augmentation de salaires. Nous exigeront des accords collectifs partout qui satisferont les besoins des travailleurs dans chaque pays.
• Pour les questions vitales de nourriture, d’eau, de médicaments, de livres et de logement et contre le pillage des ressources productrices de richesses par les multinationales, la FSM a organisé le 3 Octobre une Journée d’Action Internationale avec la participation de dizaines de pays. Nous proposons l’escalade de ces exigences grâce à l’organisation d’une nouvelle Journée d’Action Internationale en 2013. Nous croyons que la participation militante avec des grèves, des manifestations et des activités dans tous les pays africains à ces exigences essentielles est très importante et la contribution de chacun dans la coordination et le succès de cette lutte est nécessaire. Lors de cette journée, nous manifesterons dans les rues et dans les places nos justes demandes.
• Avec une telle action et telle orientation, les dynamiques de nos syndicats seront améliorées et plus de travailleurs seront adhérés dans les syndicats et plus de jeunes comprendront la valeur de la lutte organisée. Un nouveau sang va circuler au sein des syndicats et de nouvelles forces seront alignées dans le mouvement syndical.
• Par ailleurs, nous sommes en mesure d’annoncer l’ouverture d’une Ecole Syndicale Permanente – Centre de Formation de la FSM en collaboration avec l’ETUF en Egypte, où les syndicalistes africains étudieront l’histoire du mouvement syndical dans le monde et en Afrique, les questions politico-économiques et l’expérience du mouvement syndical dans tous les domaines.
• Par ailleurs, nous sommes en train d’organiser en collaboration avec les membres et amis de la FSM des séminaires syndicaux dans les différents pays. Nous croyons que ces séminaires constituent une occasion importante pour l’échange d’expériences, la formation de positions communes et la préparation à une lutte mieux coordonnée et plus efficace. Ces séminaires auront lieu en 2013 au Gabon durant le mois de Mars sur l’éducation, en Ouganda, en Juin sur les médias et plus tard encore sur l’éducation ; au Rwanda au mois de Septembre sur l’emploi dans le milieu rural, et au Nigeria en Octobre contre la pauvreté.
• Finalement, à l’occasion de la célébration du 70ème anniversaire de la FSM en 2015, il y aura une série d’initiatives dans tous les pays, ainsi que des publications, des nominations des places en «Place du Mouvement Syndical International “. La FSM attribuera des livres qui auront pour thème: “70 ans de la Fédération Syndicale Mondiale – ensemble avec les travailleurs et le peuple de l’Afrique”.
Chers frères et sœurs,
Les organisations nationales et les Bureaux Régionaux en Afrique coordonneront toutes nos actions et nos activités.
Nous vous demandons ici de vous discuter ouvertement, démocratiquement et librement. Nous demandons donc vos propositions et vos critiques. Le Secrétariat de la FSM examinera toutes les propositions et les avis qui seront abordés ici, avec beaucoup de soin.
La discussion qui aura lieu ici fera de notre plan d’action pour 2013 plus riche et plus complet. Présentez-nous vos propositions et n’hésitez pas à envoyer aux bureaux centraux et aux bureaux régionaux toutes vos pensées, vos remarques et vos critiques.
NOUS AVANCERONS TOUS ENSEMBLE AVEC L’UNITÉ
TOUS LES TRAVAILLEURS DE L’AFRIQUE UNIES SOUS LES BANNIERES ET LES OBJECTIFS DE LA FSM.