La rage populaire qui a éclaté il y a une semaine aux États-Unis après le meurtre de sang-froid de George Floyd, un travailleur afro-américain de 47 ans, par la police à Minneapolis, continue contre la répression étatique et la force brutale déployée par la police. Des centaines de milliers d’étasuniens sont descendus dans les rues ces derniers jours dans plus de 80 grandes villes, c’est-à-dire dans les deux tiers des États du pays, pour protester contre la barbarie de l’État et la violence raciste des forces de répression.
Malgré l’indignation suscitée par la mort de G. Floyd, le gouvernement multiplie les menaces contre les masses et fournit « davantage de moyens militaires si les gouverneurs et les maires en ont besoin et ne peuvent pas contrôler la situation ». Une fois de plus, les capitalistes et leurs gouvernements démontrent que la vie des gens simples n’a aucune valeur pour les capitalistes.
C’est le moment pour les organisations de la classe ouvrière d’être en première ligne de la lutte pour la justice sociale et l’égalité contre l’oppression de l’État. La FSM appelle chaque syndicat, chaque syndicaliste qui se respecte, à soutenir la lutte du peuple aux États-Unis. Nous exigeons l’arrêt immédiat de la violence policière. Nous devons soutenir les chômeurs et les pauvres. Les assassins des afro-américains doivent être punis.
La FSM appelle ses organisations affiliées aux quatre coins du monde à participer à la campagne de la FSM, à prendre des photos en groupe, à envoyer des communiqués de solidarité avec le peuple étasunien aux ambassades américaines ou à entreprendre toute initiative de soutien possible.
Le Secrétariat