BUREAU REGIONAL AFRIQUE FRANCOPHONE DE LA FSM
LIBREVILLE
GABON
L’épidémie Ebola qui frappe la Sierra Léone et le Libéria, commencée en Guinée s’est propagée de façon vertigineuse . Le seuil de cinq cents morts est déjà dépassé . L’Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ) s’est presque déclarée incapable de juguler la pandémie .
Au demeurant, la FSM ne s’explique pas l’apparition de la fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest, quand on sait que selon les scientifiques, le foyer se trouverait en Afrique centrale, il y a des raisons de se poser un certain nombre de question.
Mais, la pandémie comme chacun le sait, n’a pas de remède encore moins de vaccin, du moins jusqu’à nos jours. Les Etats voisins de ceux où couvre la fièvre ont pris quelques mesures. Notamment la fermeture des frontières, avec des contrôles sanitaires aux limites des Etats. D’autres mesures comme l’interruption des dessertes aériennes à destination des pays contaminés ont été décrétées par certains aériennes.
L’efficacité de celles-ci n’est pas prouvée en raison d’une part de la porosité des frontières et de la forte mobilité des citoyens. Ainsi, un cas a été signalé au Nigéria. Un sujet provenant de Sierra Léone bien qu’admis en observation, est décédé.
A cette désolation causée par la pandémie, s’ajoute le choléra au Cameroun. Le bilan jusqu’ici est sujet à caution. Si bien qu’aujourd’hui, personne n’est en mesure de dire exactement combien de victimes aura causé cette épidémie. Sans être fataliste, l’on constate cependant que cette année encore, l’Afrique des guerres, de la famine et de la mal gouvernance n’aura été épargnée.
Les plus à blâmer sont les dirigeants qui, dans un premier temps veulent minimiser ces évènements de par la lenteur ou l’atermoiement dans les prises de décision.
Si pour le choléra, il existe un vaccin et certaines attitudes sanitaires telles la propreté, l’assainissement des lieux aboutissent à freiner sa propagation, pour la fièvre Ebola, il n’en est pas de même. Les recherches à se jour ne permettent pas d’inoculer une quelconque substance capable ni de soigner où de freiner sa progression. A ce jour, les travaux en la matière, du centre international des recherches médicales de Franceville ainsi que ceux effectués dans d’autres laboratoires du monde de permettent pas de supposer une issue immédiate, par la découverte d’un quelconque vaccin. Tout ce qu’il faut espérer, même par naïveté, c’est que les foyers de la pandémie s’éteignent d’eux-mêmes. Là encore, c’est une autre paire de manche.