Sous le slogan général :
– Nous ne paierons pas la crise capitaliste et les guerres impérialistes
– Augmentation de salaires et de pensions maintenant
– Lutte solidaire – Internationalisme
77 ans après la fondation de la FSM le 3 octobre 1945, la nécessité de renforcer, d’intensifier les luttes, les revendications des travailleurs.ses du monde entier est un chemin à sens unique.
Nous appelons les travailleurs.ses et leurs syndicats dans tous les pays ensemble à contribuer à l’organisation, à renforcer et à massifier les syndicats. Les luttes qui se déroulent dans plusieurs pays sont notre espoir et notre avenir. La solidarité est notre arme. Nous construisons un mur de protection pour la classe ouvrière et exigeons une société sans exploitation.
Comme on le sait, les 6, 7 et 8 mai à Rome s’est tenu le 18e Congrès syndical mondial sous le slogan « Unis, nous continuons ! Pour la satisfaction de nos besoins contemporains, contre la barbarie impérialiste-capitaliste ! »
Ce congrès historique a réitéré le caractère anti-impérialiste et antifasciste de la FSM et son engagement dans la lutte pour la libération de la classe ouvrière du carcan capitaliste.
Le monde est confronté à une phase d’extrême intensification des rivalités politiques, économiques et militaires, visant à contrôler et exploiter les ressources économiques de notre planète.
Les peuples paient le prix des rivalités impérialistes avec la mort, les réfugiés, mais aussi avec la dégradation de leurs conditions de vie et de travail.
Les dangers et les menaces à la paix mondiale se sont dangereusement aggravés après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. En même temps, les impérialistes attaquent les peuples de Palestine, de Cuba, d’Afghanistan pour leurs propres intérêts, poursuivant leurs interventions et leurs sanctions contre la Syrie, le Venezuela et ailleurs. C’est pourquoi il est nécessaire de poursuivre notre action internationaliste.
Dans la période que nous vivons, les crises économiques du capitalisme se succèdent. La pandémie a non seulement creusé considérablement les inégalités sociales, mais a également été utilisée pour de nouvelles attaques contre les droits démocratiques et les libertés syndicales.
Pour nous, il est clair que ce n’est qu’à travers les luttes et avec des revendications militantes organisées que les objectifs du mouvement ouvrier sont atteints et que le progrès social est réalisé ; avec des luttes pour la satisfaction des besoins contemporains des travailleurs.ses à tous les niveaux : salarial, d’emploi, de sécurité, cultural et mental. Pour défendre les libertés démocratiques et syndicales, la négociation collective et le travail stable, permanent et réglementé par des accords et protéger l’autonomie des syndicats et leur orientation de classe loin de la bureaucratie, de la corruption et de la manipulation par le capital et les employeurs.
Contre toutes les formes de discrimination fondées sur la race, la couleur, la religion ou le sexe des personnes.
La question dominante aujourd’hui à l’ordre du jour des syndicats est la détérioration dramatique du niveau de vie des travailleurs.ses due à la forte hausse des prix. La hausse brutale et incontrôlable des prix de tous les produits de première nécessité, dissipe essentiellement le pouvoir d’achat des salaires, qui non seulement ne sont pas augmentés, mais dans de nombreux cas, ont été réduits sous prétexte de la crise et de la pandémie.
Une lueur d’espoir en cette période de pandémie a été les luttes et les mobilisations des syndicats qui ont fait obstacle aux politiques anti-peuples qui voulaient que les travailleurs.ses se taisent et que les travailleurs.ses de la santé soient muet.te.s et soumis.es. Des milliers de travailleurs.ses, y compris des agents de santé, sont descendu.e.s dans les rues pour lutter et donner force et optimisme à tous et toutes pour briser la peur, les intimidations et la répression. Pour une santé gratuite et exclusivement publique et des soins de santé pour tous et toutes. La santé est un bien social, pas une marchandise, et les brevets sur les médicaments doivent être abolis.
-PAS D’ATTENTE, PAS DE TOLÉRANCE –
DANS LA FORCE DE LA LUTTE ORGANISÉE SE TROUVENT L’ESPOIR ET LA PERSPECTIVE
La FSM est présente partout pour que les travailleurs.ses se battent avec leur unité de classe, pour les intérêts de leur propre classe, et non pour attendre que les monopoles, les intérêts commerciaux et leurs représentants politiques les sauvent et résolvent leurs problèmes.
Le Secrétariat de la FSM appelle tous les syndicats à organiser des mobilisations de masse et militantes face au 3 octobre, soulignant les revendications concernant la santé, la négociation collective, les libertés et droits syndicaux, la protection de l’environnement, l’élimination du racisme et de la xénophobie, la solidarité des travailleurs.ses.
Le Secrétariat
Video: https://www.youtube.com/watch?v=NnaZBsPA8gg&ab_channel=WFTUFSM