En RD CONGO le thème retenu sur le plan national est « Ensemble pour la parité 50-50 à l’horizon 2030, investissons dans le plein travail et l’emploi décent pour les femmes dans un climat de paix et d’équité »
La parité homme –femme doit être entendue comme l’égalité des droits et des chances entre l’homme et la femme dans les domaines du travail et de la gestion du pays conformément à la résolution 1325 des nations unies ainsi qu’aux prescrits de l’article 14 de la constitution de la RD Congo. Pour y parvenir, une dose de préférence corrective en faveur de la femme est de mise au regard du retard immense que celle-ci accuse par rapport à L’homme.
Cependant, un problème se pose dans l’application effective du contenu de tous les instruments juridiques internationaux protégeant la femme alors que celle-ci continue à subir les violations de ses droits.
Comment accéder à la parité numérique de 50-50 au moment où le vécu quotidien de la femme et de la jeune fille ne favorise par leur accès aux différentes postes de prise de décision. Cela procède du fait la scolarité totale de la jeune fille est difficile à la suite de la pauvreté qui gagne du terrain dans de nombreuses familles. Bien des jeunes filles inscrites à l’école ne parviennent pas à terminer leurs études. Quand bien même elles pourraient terminer lesdites études, elles ont du mal à trouver de l’emploi. Elles sont soumises à des conditions très difficiles pour qu’elles soient acceptées dans le milieu professionnel.
Le syndicat CTP étant affiliés à la FSM a présenté le thème de la FSM pour la journée internationale des femmes travailleuses du 08 mars 2017 : « les femmes travailleuses toujours à l’avant garde de luttes sociales et de la vie et action de la FSM ».
Ce thème a été appuyé par la lecture de la déclaration de la FSM sur la journée internationale des femmes, le 08 Mars 2017.
Deux sous thèmes ont été tiré de ce thème pour faire l’objet de notre plaidoyer pour ce mois de la femme, il s’agit de :
1. LA FEMME ET L’ACTION SYNDICALE POUR LA PARITE 50-50 A L’HORIZON 2030
Par Madame Doris BANZA, Secrétaire Général Adjoint de la CTP
En RD CONGO, depuis son accession à l’indépendance, la République Démocratique du Congo fournit des efforts pour offrir des opportunités légales aux hommes et aux femmes en vue de leur protection et sécurité.
Cependant beaucoup reste à faire afin de permettre aux femmes d’accéder en nombre suffisant aux instances de prise de décision
Des inégalités de droits, de chance et de sexe persistent entre les hommes et les femmes.
Cette persistance des disparités entre homme et femmes est constatée dans presque tous les domaines de la vie nationale dans les domaines politiques économique, social et culturel. Ces disparités entrainent inéluctablement des discriminations entravant la mise en œuvre adéquate de la parité homme et femme
La femme congolaise aujourd’hui ne serait que comme quelqu’un qui assisterait l’homme à gérer car cette femme n’est pas du tout préparer en avance à gérer et La solution serait la formation de la femme.
Une femme préparée s’engage et se défend aussi facilement dans la lutte syndicale et aboutit aisément aux objectifs.
La détermination que peux avoir chaque femme devant la chose publique peut amener à ce que la parité 50-50 à l’horizon 2030 soit effective mais cela dépend de la femme elle-même.
2. Les Droits humains et les droits reproductifs.
Par madame Liliane KATUTA, Présidente des femmes et Membre CTP à la GECAMINES
Les droits en matière de procréation correspondent à certains droits de l’homme déjà reconnus dans des législations nationales des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme et d’autres documents pertinents des nations unies sont le fruit d’un consensus.
Tout individu a des droits reproductifs qui reposent sur des principes de dignité et d’égalité. Toutefois, les femmes ont un rôle singulier à jouer dans la reproduction humaine et sont affectées de façon singulière par les politiques gouvernementales.
Les droits reproductifs conformément à la législation internationales relative aux droits de l’homme sont composes d’un certain nombre des droits fondamentaux distincts.
Toutefois, la maternité reste un élément fort de discrimination. Des millions des travailleuses dans le monde et surtout en Afrique ne bénéficient pas des protections adéquates.
La maternité demeure encore un élément d’incapacité pour la femme d’avoir un travail.
Il s’en est suivi des interventions libres de quelques camarades travailleuses sur les cas spécifiques vécus dans les entreprises tant publiques que privées en RDC.
L’occasion a permis de parler de la FSM. Ce qu’elle est, sa vision, sa mission et Ce qu’elle attend de la femme travailleuse dans la lutte sociale et le changement. Le 17ème Congrès Syndical Mondial de la FSM tenu à Durban en Afrique du Sud en octobre 2016 a aussi été abordé en insistant particulièrement sur les conclusions dégagées dans le discours de clôture du camarade Secrétaire Général, Georges Mavrikos.
La modération a été assurée par la Camarade Secrétaire Nationale CTP en charge des femmes travailleuses et DS GCM, Christine NASOMA.
Une centaine des femmes travailleuses ont répondu présentes à cette importante activité. L’activité a été couverte par la Radio Télévision Nationale du Congo(RTNC).