Le discours écrit complet du Secrétaire Général
Le mouvement révolutionnaire aux niveaux national, régional et international a produit de grands combattants dont la vie et les actions sont devenues des exemples brillants et durables pour les générations futures. Chaque pays a ses propres héros, ses propres martyrs, ses propres leaders populaires que chaque peuple met en avant et transforme en symboles de sa lutte pour la libération sociale. Au niveau international, mondial, c’est la même chose. La classe ouvrière mondiale met en avant et honore ses propres grands leaders. Notre classe compte beaucoup de ces grandes personnalités qui se sont distinguées par leur vie et leurs actions.
Une de ces personnalités jouissant d’une reconnaissance et d’un prestige mondial est Ernesto Che Guevara. Che du peuple. Le révolutionnaire de l’action.
Cette année, à l’occasion du 54e anniversaire de sa mort héroïque en Bolivie, nous avons décidé d’organiser ce symposium syndical international intitulé « Le message de la vie et de l’action de Che ».
C’est un devoir de commémoration, d’honneur et de conclusions pour le présent et l’avenir. En tant que FSM, nous utilisons l’histoire et ses leçons comme une fenêtre sur l’avenir. Et puisque l’avenir ne viendra pas tout seul, nous devons tous, jeunes et agés, mais surtout les jeunes générations, nous intéresser à l’étude approfondie de l’histoire. Plus nous assimilons de manière créative les expériences positives et négatives du passé, plus nous planifierons et organiserons efficacement les luttes de classe pour la libération sociale de la classe ouvrière, de la paysannerie pauvre, de la jeunesse, de l’intelligentsia, des indigènes et de tous les opprimés.
Victor Hara, dans sa célèbre chanson « La zamba del Che », dit: San Ernesto de la Higuera, les paysans l’appellent. Et en fait, la vie et la mort de Che Guevara elles-mêmes ont frôlé la création d’un mythe. À tel point qu’on en est venu à le vénérer comme les saints et que dans certains villages andins, on allume même une bougie devant son image chaque nuit, comme s’il était le Christ lui-même…
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, qu’un athée marxiste soit adoré comme le Christ n’est pas si étrange après tout. Parce que les gens simples, ces humbles gens des villages andins, ne savaient peut-être pas ce qu’était le matérialisme dialectique ou n’avaient aucune idée de qui était Marx ou de ce qu’il disait, mais ils avaient l’instinct de comprendre que Che a sacrifié sa vie pour qu’ils puissent avoir des jours meilleurs. Ils l’ont donc vénéré selon leurs croyances.
Ernesto Guevara de la Serna, connu sous le nom de Che, a lutté toute sa vie et a choisi de se sacrifier pour la liberté, la liberté de tous les peuples, en réalisant très tôt qu’elle ne pouvait être atteinte que par un système socio-économique sans exploitation. Ce n’est qu’alors que la véritable émancipation de l’homme pourra être atteinte.
Dans une lettre adressée en 1953 à sa tante Béatrice, il écrit : « Lors de la traversée, j’ai eu l’occasion de passer par les domaines de United Fruit, ce qui m’a convaincu une fois de plus de l’horreur de ces poulpes. J’ai juré devant une photo du vieux et regretté camarade Staline que je n’aurai pas de repos tant que ces poulpes capitalistes ne seront pas anéanties[1]”.
Son séjour de 9 mois au Guatemala en 1954, jusqu’à ce que la fameuse révolution se termine par un coup d’Etat organisé par les USA et sous les ordres de la United Fruit Company, l’ a fait voir en pratique que le vrai pouvoir se trouve entre les mains des puissants financiers, des multinationales, ce que nous appelons le grand capital. C’est à cette époque que sa pensée révolutionnaire commence à se consolider, qu’il acquiert de l’expérience dans la guérilla et qu’il rencontre les exilés cubains avec lesquels il unira son destin pour toujours.
Là-bas, au Guatemala, bien qu’Argentin, il décide de rejoindre la lutte révolutionnaire cubaine contre une dictature pourrie et méprisable. Après avoir parcouru presque toute l’Amérique Latine et avoir vu les inégalités sociales, la pauvreté, la misère dans lesquelles vivaient la majorité des Latino-Américains, ceux qui produisaient les richesses qui leur étaient volées par les impérialistes américains et leurs hommes de main locaux, les « casiques » locaux, il a voulu agir pour changer cette situation. À ce moment historique particulier, Cuba était le territoire le plus approprié en raison des conditions socio-historiques. C’est ainsi que Che est devenu un Cubain, puis un Congolais, puis un Bolivien, et enfin un révolutionnaire universel.
Le 25 novembre 1956, 82 révolutionnaires, dont Fidel Castro et Che Guevara, embarquent sur le légendaire bateau Granma depuis la rivière Túxpan au Mexique, et arrivent clandestinement le 2 décembre sur la plage de Las Coloradas à Cuba. Che a raconté plus tard cette expérience : « Dès que nous avons quitté le Granma, nous avons renoncé à tout espoir personnel. La lutte commençait”.
Dans les années 1960, ayant assumé des tâches très importantes dans l’administration politique du gouvernement révolutionnaire de Cuba, la pensée de Che était la principale formulation théorique de la révolution cubaine[2].
L’une des questions clés de ses préoccupations et l’un des thèmes qu’il analysait avec insistance était la lutte armée. Dans son premier livre, Che a avancé trois thèses qu’il n’abandonnera jamais : a) les forces populaires peuvent gagner une guerre contre l’armée ; b) le foyer de revolte peut créer les » conditions » que d’autres attendent à tort » d’être données » pour initier une révolution et c) dans l’Amérique sous-développée, le terrain fondamental de la lutte est la campagne[3].
Pour le reste, sa conception philosophique se résume à l’idée que l’action consciente et organisée est créatrice de réalités sociales et humaines. C’est-à-dire qu’il croyait que le niveau de conscience atteint à l’échelle mondiale permet la création d’avant-gardes révolutionnaires qui, sous l’influence de l’idéologie marxiste, vont créer des ruptures et renverser les relations sociales par l’action collective[4]. Poussé par cette perception, il est allé se battre au Congo, puis en Bolivie, où il a finalement été assassiné.
C’est également cette action qui a rendu impossible sa classification au niveau national. Che était argentin, cubain, congolais, bolivien, latino-américain, africain, asiatique. Mais, par-dessus tout, il était un internationaliste. « L’internationalisme prolétarien est un devoir mais aussi une nécessité révolutionnaire[5]”, dit. Il a admiré la révolution dans la péninsule indochinoise et a dit: «Créer deux, trois… beaucoup de Vietnam, telle est la devise[6]». Et aussi : « Un peuple sans haine ne peut triompher d’un ennemi brutal [7]”.
Mais Che avait de nombreuses qualités. Il était médecin, photographe, guérillero, ouvrier, intellectuel, ministre, communiste révolutionnaire, mari et père aimant de cinq enfants qui, même lorsqu’il était dans les montagnes de Bolivie contre une armée d’assassins à gages, ne cessait de penser à eux. Mais avant tout, il était un Homme. Un altruiste à la grandeur d’âme. “Si un homme pense que, pour consacrer toute sa vie à la révolution, il ne peut distraire son esprit en s’inquiétant qu’un fils manque d’un certain produit, (…) en vertu de ce raisonnement il laisse s’infiltrer les germes de la corruption future (…) Chacun de nous paie ponctuellement son quota de sacrifice, conscient de recevoir la récompense dans la satisfaction du devoir accompli (…) conscient d’avancer avec tous vers l’homme nouveau qui se profile à l’horizon », il écrira lui-même un jour[8]”.
Après tout, il était un homme d’une grande intelligence et d’une grande sensibilité. Charismatique. Dans n’importe quel moment historique qu’il aurait vécu, il se serait certainement démarqué et aurait essayé de changer la société pour le mieux. Mais il faut admettre que Che, tel que nous l’avons connu et tel qu’il a vécu, était une création de son temps. Il ne devrait pas nous échapper que la Révolution d’Octobre, la Commune de Paris et la publication du Manifeste communiste l’ont précédée. La théorie marxiste avait été développée, et pour la première fois dans l’histoire de la philosophie, quelqu’un a entrepris de changer le monde et pas seulement de l’interpréter. Tout cela a fait partie de ses études depuis sa jeunesse et a eu une influence absolue sur lui. Mais ce qui le rend spécial, c’est que, d’une part, il avait la capacité de comprendre et d’assimiler toutes ces connaissances et expériences du passé et, d’autre part, la force mentale et la vigueur pour les mettre en pratique.
Avec sa mort, Che Guevara est passé à l’immortalité et est devenu un symbole éternel de la révolution, du sacrifice de soi et de l’internationalisme. Il est devenu un emblème universel, reconnaissable aux quatre coins du monde. Che a servi la lutte pour le renversement de ce système jusqu’au bout, dépensant chaque goutte de son sang, sans jamais flancher au cours de ses 39 années de vie.
Ce que Che n’était certainement pas, c’est la façon dont on essaie de le présenter en Occident comme un révolutionnaire romantique qui a perdu ses illusions. Che était un combattant réaliste, ancré dans la réalité, doté de perspicacité et de principes inébranlables contre l’impérialisme et le colonialisme.
Ces principes et ses idéaux l’ont conduit au Congo en 1965, dans le plus grand secret, pour soutenir la révolution qui, selon lui, allait allumer un feu révolutionnaire sur tout le continent africain. C’est le moment où la CIA, ne sachant pas où se trouve Che, ainsi que les services secrets de tous les pays occidentaux, fabriquent et publient des calomnies constantes, que Che est « exilé en Sibérie par les soviets… » ou que « Fidel l’a tué », ou encore “qu´il s’est échappé à Las Vegas », et bien d’autres publications ridicules et payées. Toutes ces calomnies avaient pour but de dénigrer Fidel, Cuba et l’Union soviétique, et en même temps de semer la frustration parmi les militants de l’époque. Tous ces mensonges capitalistes se sont effondrés comme un château de cartes lorsque Che est revenu du Congo à La Havane et de là est apparu en Bolivie.
Lorsqu’on l’interroge sur la conquête du pouvoir, il répond de manière très réaliste, sans aucune trace d’opportunisme:« Si un mouvement populaire occupe le gouvernement d’un pays par un large vote populaire et décide par conséquent d’initier les grandes transformations sociales qui constituent le programme pour lequel il a triomphé, n’entre-t-il pas immédiatement en conflit avec les classes réactionnaires de ce pays, et l’armée n’a-t-elle pas toujours été l’instrument d’oppression de cette classe?[9]». Ou ailleurs, il a été dit : «¿Est-il possible ou non, dans les conditions actuelles de notre continent (l’Amérique latine), de le réaliser (le pouvoir socialiste, s’entend) par des moyens pacifiques ? Nous répondons catégoriquement : dans la grande majorité des cas, ce n’est pas possible[10]».
Épuisé par ses blessures, la faim, l’insomnie et les difficultés de la guérilla, malade de rhumatismes et d’asthme chronique, seul depuis que les assassins de la CIA ont exterminé tous ses camarades, mais la tête haute, il a courageusement humilié ses ennemis. Ils le craignaient vivant, ils étaient terrifiés par sa mort. Le sous-officier de l’armée bolivienne Mario Terán avait devant lui le corps torturé du commandante Che Guevara, et pourtant il a hésité à l’abattre. Il est envahi par la peur, il tremble. «Tirez lâche, vous allez tuer un homme[11]», Che lui dit, l’encourage à le tuer «au mépris total de la mort», comme Fidel l’a dit à propos des derniers moments de Che. D’une main tremblante, l’assassin, qui, selon certaines sources, avait bu tellement d’alcool qu’il était ivre et n’était pas pleinement conscient de ce qu’il faisait, a fini par l’achever d’une balle dans la tempe gauche, et on dit qu’une autre balle dans le cœur a été tirée par l’agent cubain de la CIA Félix Ramos[12].
Il n’y avait personne pour lui fermer les yeux. Des yeux qu’il n’a jamais baissés, pas même face à l’arme pointée sur lui. « À ce moment-là, j’ai vu « Che » grand, très grand, énorme. Ses yeux brillent de mille feux[13].…», le bourreau de Che, Mario Terán, nous le dira des années plus tard. Une bonne sœur dira : « Il nous regardait. Il avait l’air vivant. Une autre femme, en le voyant, s’est écriée : « Il ressemble au Christ ! Ressemblait-il au Christ ou était-il le Christ lui-même ? Notre Christ.
Avec le temps, Che entrera au panthéon des héros de la Révolution. Che a vécu moins que ses idées, mais il les a nourries de son sang. Six mois seulement après sa mort, la célèbre photographie « Guerrillero Héroïque » du photographe Alberto Korda devient un poster et se vend à plus de 2 millions d’exemplaires. Cette photo a été prise le 5 mars 1960 lors de l’enterrement des victimes du navire français La Coubre, qui avait été fait exploser la veille dans le port de La Havane par des agents américains pour empêcher l’arrivée d’armes et de munitions envoyées par le gouvernement français au gouvernement révolutionnaire de Cuba[14].
Corda, lui-même communiste, n’a jamais demandé de droits d’auteur pour cette photographie, estimant qu’elle était le moyen de diffuser les idéaux et les idées de Che. Ainsi, le « guérillero Héroïque » est devenu le symbole ultime de la révolution marxiste et de la lutte anti-impérialiste. La seule fois où le photographe a revendiqué la paternité de la photo, c’était pour interdire son utilisation par Smirnoff pour la publicité d’une vodka. Korda a trouvé que c’était totalement irrespectueux de la personnalité de Che Guevara, qui, entre autres choses, n’avait rien à voir avec les spiritueux[15]. Les 50 000 dollars de dommages et intérêts accordés par la Haute Cour de Londres, auxquels Corda avait droit, il les a donnés au système national de santé cubain[16].
La vie de Che est la vie de « l’être humain le plus complet de notre époque« , écrira Jean Paul Sartre lorsqu’il le rencontrera. Il a donné sa vie pour l’éternel printemps de toute l’humanité, disons-nous.
Le Comandante Fidel Castro transmet avec justesse le sens du sacrifice de Che Guevara, notre Guevara: Il est l’un des exemples les plus extraordinaires d’intégrité, de force d’âme, d’altruisme et de désintéressement que l’histoire ait jamais connus. La vie de Che a su impressionner et susciter l’admiration même chez ses pires ennemis idéologiques. Sa mort est un signal d’alarme sur les réalités de notre époque. « Che n’a pas défendu une autre cause que celle des pauvres et des humbles de cette Terre (…) Le Che est devenu un modèle d’homme (…) Il était le porteur des idées du marxisme-léninisme (…) Dans son esprit et dans son cœur, les bannières, les préjugés, les chauvinismes, les égoïsmes avaient disparu (…)et son sang généreux, il était prêt à le verser pour le sort de tout peuple, pour la cause de tout peuple, et prêt à le verser spontanément, et prêt à le verser instantanément![17]». .
La force morale des idées de Che Guevara et la grandeur de l’homme qui se sacrifie non seulement pour le bonheur du peuple, mais aussi pour secouer le joug de l’exploitation, sont si supérieures qu’elles réveillent les esclaves, les hommes du travail dans ce long affrontement de classes jusqu’au triomphe des grands idéaux de l’humanité.
Le prophétique Comandante Che Guevara écrira un poème dans sa jeunesse :
Allons-y, vaincre les affronts
avec nos fronts pleins d’étoiles martiennes insurrectionnelles,
faisons le vœu de triompher ou de rencontrer la mort (…)
(…)Et quand à la fin de la journée l’opération sanitaire contre le tyran
là, à vos côtés, en attendant la dernière bataille,
vous nous aurez[18].
De façon concluante
En étudiant la vie, l’action et la mort de Che, nous pouvons codifier les traits dominants de sa personnalité et souligner les messages qui restent vivants et utiles pour tous les militants actuels et futurs de la Fédération Syndicale Mondiale.
- Che était un leader populaire. Un révolutionnaire qui avait une foi profonde et solide dans le changement révolutionnaire du monde. Sa foi inébranlable l’a rendu audacieux face à la lutte et sans peur face à la mort.
- Il détestait l’injustice sociale, l’exploitation sociale, les capitalistes. La haine et le mépris de l’impérialisme et des interventions impérialistes ont marqué toute sa vie et sa mort héroïque.
- C’était un internationaliste. Il considérait la planète comme un tout unifié et faisait de l’objectif internationaliste global la première priorité de son action. Che était un internationaliste dans la vie, dans la mort et après sa mort.
- Il aimait les gens simples, les prolétaires, les déshérités. Il les aimait vraiment parce que lui-même était simple, un égal parmi les égaux. Il aimait beaucoup les gens simples et il était lui-même très aimé.
- Il avait une constitution théorique et politique, il a étudié et assimilé de manière créative les fondements du marxisme-léninisme et cette connaissance a constamment amélioré et élevé son niveau.
- C’était un révolutionnaire de l’action, des actes. Sa vie et son action étaient en harmonie avec ses convictions et ses principes. Il n’y avait aucune distance entre ses paroles et ses actions.
- Il était un ennemi de la bureaucratie, du carriérisme et de la promotion individuelle. Il a fait passer son équipe avant son ego et a gagné à juste titre le respect de son équipe et de ses camarades.
- C’était un combattant dévoué et conscient. Il a consacré toutes ses forces physiques, mentales et spirituelles à la lutte de classe pour la libération du peuple.
Chers amis et collègues,
Nous sommes convaincus qu’il vaut la peine pour les membres et amis de la FSM, le mouvement syndical dans son ensemble et ses cadres d’étudier constamment les messages de la vie et de l’action de Che. Les jeunes générations de nos cadres, en particulier, doivent connaître notre histoire. L’histoire de nos héros, de nos martyrs.
Nous vivons une période au cours de laquelle le mouvement syndical traverse des difficultés. De nombreux obstacles et dangers l’attendent. La bourgeoisie internationale attaque les syndicats. Il s’attaque aux droits, aux acquis et aux libertés des syndicats. Les organisations internationales ne jouent pas le rôle pour lequel elles ont été fondées. Par conséquent, l’espoir des travailleurs et des peuples réside dans la lutte de classe.
Che nous a appris qu’avec la foi dans la classe ouvrière mondiale, avec la solidarité internationaliste, avec l’utilisation de toutes les formes de lutte de classe et avec la volonté d’offrir et de sacrifier, nous pouvons être victorieux.
Aujourd’hui, la FSM existe et opère dans tous les coins du monde. Dans 133 pays sur 5 continents, avec 105 millions de membres, avec de nombreuses structures sectorielles et régionales, elle est l’organisation syndicale la plus intègre et la plus militante dans tous les pays et au niveau international.
La FSM vient de loin et va loin.
Nous renforçons l’unité de classe.
Nous renforçons l’internationalisme prolétarien.
Nous renforçons les luttes de classe.
Contre le capitalisme pourri, contre les guerres impérialistes.
La lutte continue.
Jusqu’à la victoire finale.
Nous allons gagner.
Vive Ernesto Che Guevara.
Che a gagné même quand il est tombé !
NOTES ET SOURCES D’INFORMATION
[1] Claudio Pérez, Apuntes de Ernesto Che Guevara Guatemala (1953-1954) y la influencia en su trayectoria posterior, p.5, Universidad de Buenos Aires 2013 -web : https://cdsa.aacademica.org/000-038/456.pdf
[2] Fernando Martínez Heredia, Antología esencial, El pensamiento de Ernesto Che Guevara web: https://about.jstor.org/terms
[3] Ibidem
[4] Ibidem
[5] Guevara 1977, p.270, en Revista Electrónica EduSol, ISSN: 1729-8091. 2011. Volumen 11, No. 35, abr.-jun., pp. 1-13. Web: file:///C:/Users/PC/Downloads/Dialnet-ElPensamientoEticoDeErnestoCheGuevaraEnLaFormacion-5822873.pdf
[6] Mensaje en la Tricontinental 1965, Ernesto Guevara, Cuadernos de Ruedo Ibérico, París, abril-mayo 1967número 12 páginas 94-101 web: https://www.filosofia.org/hem/dep/cri/ri12094.htm
[7] Ibidem
[8] El socialismo y el hombre en Cuba, 1965, Colección Lecturas para reflexión, Proyecto editorial Che Guevara, Centro de Estudios Che Guevara, Ocean Sur, Ocean Press 2011. Cet article a été rédigé sous la forme d’une lettre adressée à Carlos Quijano, rédacteur en chef de Marcha, un hebdomadaire publié à Montevideo, en Uruguay, le 12 mars 1965.
[9] Cuba: ¿Exepción histórica o vanguardia en la lucha anticolonialista? Materiales de la Revista, Casa de las Américas, de/sobre Ernesto Che Guevara p.78 15-8-2017 http://biblioteca.clacso.org/Cuba/casa/20200419035704/Materiales-de-la-rev-Che-Guevara.pdf
[10] Ernesto Che Guevara. Obras Escogidas 1957-1967: Tomo II, Casa de las Américas
[11] El Mundo, El hombre que mató al Che web: https://www.elmundo.es/cronica/2014/11/23/54704b50268e3eaf7e8b456c.html. Il y a deux versions des derniers mots du condamné à Terán. L’autre est : « Restez calme et visez bien, vous allez tuer un homme !
[12] La CIA contra el Che, Adys Cupull, Froillán González, Google books, web: https://books.google.gr/books?id=Jqi1DwAAQBAJ&pg=PT114&lpg=PT114&dq=mario+teran+entrevista&source=bl&ots=nfSOBbgKCK&sig=ACfU3U2hoTLyuufNrSjoB6-ZWDszEEEF-A&hl=el&sa=X&ved=2ahUKEwjg7rW8nOTzAhWC_7sIHceaA4cQ6AF6BAgnEAM#v=onepage&q=mario%20teran%20entrevista&f=false
[13] El hombre que mató al Che, op.cit.
[14] TelesurTV.net, La historia de la foto que se hizo símbolo de luchas mundiales, publicado 5 de marzo 2020 web: https://www.telesurtv.net/news/fotografia-che-simbolo-lucha-historia-alberto-korda-20190305-0014.html
[15] La Jornada, MEXICO 090800, LAS RAZONES DE ALBERTO KORDA: CUESTIONA QUE ANUNCIEN UN VODKA CON SU FOTOGRAFÍA DEL CHE, web: https://usuaris.tinet.cat/mpgp/amigos551.htm
[16] Tribuna de los Cabos, La historia de la foto más famosa del ‘Che’ Guevara, 5 marzo 2021, web: https://tribunadeloscabos.com.mx/la-historia-de-la-foto-mas-famosa-del-che-guevara-38618/
[17] Discours prononcé par le commandant Fidel Castro Ruz, premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba lors de la soirée solennelle à la mémoire du commandant Ernesto Che Guevara sur la place de la Révolution le 18 octobre 1967 (département des versions sténographiques du gouvernement révolutionnaire). web: http://www.cuba.cu/gobierno/discursos/1967/esp/f181067e.html
[18] Canto a Fidel, Ernesto Che Guevara, Poemas y cuentos, Colección memoria viva, inti Edit https://gazeta.gt/wp-content/uploads/2020/06/CHE-POEMASyCUENTOS.pdf