L’Union nationale des combattants de la Résistance nationale et l’Armée démocratique de Grèce (PEAEA – DSE) a tenu son 13e Congrès le 23 et le 24 Novembre 2013 à Athènes, Grèce. La FSM a été représentée par les camarades Apostolos Sotiropoloulos (représentant de la FSM auprès de l’UNESCO) et Mouhamadou Moustapha Faye, cadre à la FSM, qui a prononcé le message d’accueil suivant:
Mesdames et Messieurs,
Camarades résistants grecs,
Chers amis et chers invités,
Au nom de la Direction de la Fédération Syndicale Mondiale et de ses 86 millions de membres dans 120 pays à travers le monde, je vous adresse mes salutations de camaraderie militante et résistante.
En effet, la Fédération Syndicale Mondiale que je représente ici, est une organisation syndicale internationale de classes orientée, c’est-à-dire, essentiellement motivée par la victoire finale de la classe ouvrière dans le monde.
C’est une organisation qui lutte et qui a toujours lutté sans répit contre le colonialisme, l’impérialisme barbare et le capitalisme.
Ce même capitalisme reste un systéme qui a largement démontré ses capacités infinies à appauvrir et à tuer l’espoir des peuples.
Pour rappel, la FSM a été la seule Organisation syndicale Internationale qui a osé élever la voie pour combattre la politique opportuniste et colonialiste de l’Europe Occidentale.
Un phénomène qui avec l’esclavage, reste gravé dans la mémoire des millions d’africains qui ont été victimes de la cupidité et de la barbarie outrancière des impérialistes.
Alors, la deuxième Guerre mondiale fut pour beaucoup l’occasion de découvrir une nouvelle face de l’impérialisme capitaliste sous la bannière d’une idéologie fasciste, d’un nationalisme socialiste raciste et antipopulaire.
Les motivations de cette guerre ne sont plus un secret de polichinelle car cette guerre a été savamment orchestrés par un souci de repartage du monde pour des raisons d’intérêt capitaliste.
L’exploitation de l’homme par l’homme devrait suivre son cours pour le bien-être d’une classe dirigeante, une classe qui œuvre pour la suprématie du Capital monopolistique à l’échelle mondiale.
Ainsi, la FSM, pour la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie, ceux qui sont devenus invalides, rappelle son soutien et magnifie la bravoure et l’héroïsme du peuple grec qui a dit non à l’occupation fasciste. Sans oublier les centaines de braves camarades communistes fusillés à cause de leurs convictions idéologiques.
La FSM, toujours tient à inscrire en lettre d’or dans le panthéon des grands hommes, un peuple qui a combattu l’ennemi jusqu’à la dernière énergie, au prix de son intégrité physique, et au prix de sa vie, que ce soit dans les villes, dans les campagnes, dans la mer comme dans les airs.
L’histoire sur l’héroïsme des résistants grecs a dépassé les frontières de la région de l’Attique. On ne peut oublier cette fameuse nuit du 30 mai 1941.
Une nuit qui marque un pas décisif dans le refus de l’occupation nazi.
Une nuit où deux braves citoyens grecs ont osé défier l’autorité des impérialistes allemands en arrachant la « svastika », rendant ainsi à l’antique Palais d’Athéna sa fierté et sa pureté.
Camarades, la résistance continue et doit continuer pour les générations actuelles et à venir. Les Capitalistes n’ont pas baissé les armes, le monde actuel est pris en otage par une politique opportuniste et inhumaine.
Une politique qui veut occuper totalement le terrain en barrant la route au Socialisme salutaire.
Un socialisme qui lutte pour un partage équitable des richesses de notre planète.
Un socialisme qui dit non aux mesures d’austérité imposées aux peuples qui ont le droit à la dignité humaine.
Un socialisme qui met le Capital au service du peuple et non le peuple au service du Capital.
Chers amis, la Fédération Syndicale Mondiale manifeste son respect pour la mémoire des disparus de la résistance grecque, elle réitère également son soutien aux braves travailleurs grecs ainsi que tous les autres travailleurs dans le monde qui souffrent des mesures de cette Troïka criminelle.
La Fédération Syndicale Mondiale, enfin, souhaite plein succès à vos travaux.
Vive les résistants grecs !
Vive les travailleurs !
Je vous remercie.