La Fédération Syndicale Mondiale qui représente 92 millions de membres aux quatre coins du monde, exprime sa solidarité avec la fédération FNIC-CGT pour la grève du 23 novembre 2017 dans le secteur pétrolier, de la chimie et du caoutchouc.
Après le refus des employeurs de commencer la négociation collective, leur objectif d’utiliser toutes les lois anti-travail de Macron et des anciens gouvernements est évident. Cela prouve encore une fois que les mesures prises par les gouvernements, peu importe leur nom, peu importe les partis qui les composent, sont des marionnettes des employeurs, surtout dans une branche comme celle du pétrole qui a une importance stratégique pour l’économie d’un pays et internationalement aussi.
La Fédération Syndicale Mondiale adopte toutes les revendications des travailleurs et de la fédération dans le secteur:
• Maintien du caractère impératif des éléments conventionnels de salaire : salaires hiérarchiques y compris les prime d’ancienneté, prime de quart et prime de panier.
• Maintien des dispositions conventionnelles de l’anticipation au départ des travailleurs postés (pénibilité).
• Maintien des prérogatives conventionnelles de l’instance CHSCT, dans une industrie à risques.
Nous appelons tous les travailleurs en France, à donner une réponse décisive contre la politique de l’union européenne, des employeurs et de leurs gouvernements en participant à la grève le 23 novembre, quel que soit le secteur où ils travaillent, toute attaque dans un secteur est toujours généralisante aux autres.
Le Secrétariat