La Fédération syndicale mondiale déclare sa solidarité avec le peuple de Tunisie protestant contre le taux de chômage élevé et en lutte pour son droit au travail.
Nous dénonçons la violence d’État utilisée en réponse au mot d’ordre exprimé par les habitants de Tunis : « Nous avons besoin d’un emploi !»
Les jeunes ont le droit de rêver, de lutter, d’exiger un meilleur présent et un meilleur avenir.
La FSM exige la mise en liberté immédiate des manifestants détenus.
La Tunisie est souvent présentée comme un des pays affichant des taux de croissance élevés, un exemple pour d’autres pays, car la Tunisie a mise en œuvre toute une série de mesures anti-ouvrières, notamment la réduction des subventions d’État, la privatisation des services publics, la vente de terres aux investisseurs étrangers ainsi que l’exonération d’impôts pour ces mêmes investisseurs. En conséquence de cela la majorité de la population, tout particulièrement les jeunes sont condamnés au chômage et à la pauvreté, leur vie étant mis en jeu pour répondre aux intérêts des monopoles étrangers.
Au nom de 80 millions d’adhérents à la FSM dans 120 pays dans le monde entier, nous exigeons la
satisfaction des revendications du peuple en lutte. Nous appuyons les luttes du mouvement syndical en Tunisie.