La Fédération Syndicale Mondiale à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin 2017, exprime sa solidarité firme et internationaliste avec les millions de réfugiés et de personnes déplacées qui sont obligés d’abandonner leurs pays, leurs maisons à cause des guerres impérialistes et des conflits.
Cette année, la situation est pire que jamais, avec 65,6 millions de personnes déplacées dans le monde, dont 22,5 millions sont des réfugiés. Tous les travailleurs, qu’ils soient étrangers ou autochtones, sont des frères de classe et nos luttes sont communes, indépendamment de la nationalité, la race, la couleur de peau ou la religion.
La FSM appelle la classe ouvrière internationale à continuer d’exprimer sa solidarité avec les immigrants et les réfugiés, en particulier maintenant, où les guerres impérialistes et l’agression ont créé de vastes vagues de réfugiés.
La Fédération Syndicale Mondiale avec son position et son action anti-impérialistes et internationalistes dénonce la politique meurtrière et hypocrite de l’Union Européenne et de ses gouvernements et lutte pour l’élimination de l’agressivité contre les peuples d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, pour la dissolution de l’OTAN et l’utilisation des ressources naturelles par les peuples pour leurs propres intérêts et pour le développement populaire qui apportera la reconstruction et la prospérité des peuples.
Nous exigeons la fin immédiate de toutes les interventions impérialistes. Nous demandons aux organisations internationales de soutenir les pays d’origine des immigrants économiques et des réfugiés politiques.
Sur cette base, la FSM appelle pour:
• L’abolition du Traité de Schengen et du Règlement de Dublin, de Frontex et de tous les mécanismes répressifs
• L’arrêt des mesures de l’Union Européenne pour la répression aux frontières
• La fin immédiate des interventions impérialistes de l’UE-États Unis-OTAN
• Transfert direct des réfugiés des îles et des points d’entrée vers les pays de leur destination finale
• Augmentation du personnel et de l’infrastructure de sauvetage, de l’identification -enregistrement, du logement, de l’alimentation, des soins médicaux et du transfert sécurisé des réfugiés. Logement décent pour tous les réfugiés, éducation pour leurs enfants sous la responsabilité de l’État
• Création de centres d’accueil et d’hospitalité dignes