Chères collègues, chères amies,
Aujourd’hui, notre présence ici nous inspire de la joie et d’optimisme pour l’avenir. Nous vous adressons les salutations les plus chaleureuses de la Fédération Syndicale Mondiale qui représente 92 millions de travailleuses et travailleurs dans 126 pays de tout le monde. Tout d’abord, permettez-nous de vous féliciter pour le sujet que vous avez choisi; le slogan « l’Autonomisation Économique des Femmes dans un Monde du Travail en Évolution » s’érige comme une nécessité réaliste de nos jours. Parallèlement, pour notre Organisation Syndicale, l’amélioration continue du statut des femmes travailleuses constitue une de nos missions principales.
C’est vrai que la femme travailleuse a conquis un nombre important de droits du travail, de droits salariaux et sociaux au cours du siècle antérieur. Cependant, il ne fait aucune doute que ces droits ont été le fruit d’efforts collectives et de luttes sociales importantes.
Malheureusement, pendant la dernière période, la position de la travailleuse se fragilise à tous les niveaux. Cela parce que:
– Les femmes sont payées à un taux inférieur à celui des hommes.
– Les femmes travailleuses doivent faire face non seulement aux demandes de leurs exigences professionnelles, mais aussi au deuxième emploi effectué dans leurs propres maisons.
– Les travailleuses immigrantes deviennent souvent de victimes de phénomènes racistes et xénophobes.
– Les femmes sont de véritables « championnes » du travail en noir, non déclaré.
Très brièvement, le tableau d’ensemble est comme ça.
Néanmoins, la vraie question continue d’être: qu’est-ce que signifie-t-elle l’ « Autonomisation Économique » pour nous, les femmes travailleuses? Il s’agit d’un slogan abstract où d’un objectif réalisable?
La FSM, depuis sa fondation, soutient que pour atteindre l’autonomisation, les éléments ci-dessous sont nécessaires:
1) Travail stable pour les femmes travailleuses
2) Rémunération et couverture sociale adéquates
3) Participation équitable des femmes travailleuses dans le processus décisionnel.
4) Possibilité d’évolution et d’occupation des postes de responsabilité.
5) Respect pour le sexe, religion, langue, couleur de peau etc.
Pour nous, les femmes syndicalistes, c’est vraiment important de participer aux directions des syndicats, d’être actives pour la défense du peuple et des droits du travail. Sans accroître le taux de participation des femmes auprès les syndicats, l’amélioration globale de nos conditions de vie ne sera pas possible.
D’une façon générale, les femmes travailleuses doivent être toujours au courant de développements. Elle ne doivent pas aveuglement accepter tout ce que les Médias promeuvent. On sait très bien qu’il y en a beaucoup de personnes qui veulent éduquer les générations de jeunes femmes selon une image distordue de leurs vraies besoins.
De cette façon, notre tâche centrale, dans ce premières décennies du XXIème siècle, reste que la femme travailleuse, la chômeuse, la retraitée où l’agricultrice, l’indigène lutte pour les normes de vie qu’elle mérite, selon le niveau actuel des accomplissements scientifiques et technologiques. Par conséquent, on sera aussi capables d’atteindre le but de la réunion d’aujourd’hui, c’est à dire l’ Autonomisation Économique des Femmes dans un environnement si volatile.
Nous, de notre part, nous sommes engagées, de ce podium-ci et devant des femmes représentantes de tous les coins du monde, à continuer la lutte pour les besoins contemporaines de la femme travailleuse ainsi que pour son autonomisation économique. Jusqu’à l’accomplissement du but annoncé il y a plusieurs années: c’est à dire de la participation totale des femmes au travail productif et leur détachement d’ « esclavage du ménage ».