“La Conférence Syndicale internationale de la FSM, sous le slogan” immigrants économiques: nous exigeons une sécurité sociale complète, du travail, des droits syndicaux, et des salaires dignes “est concluant aujourd’hui au Parlement européen à Bruxelles, en Belgique. 50 syndicalistes de 23 pays ont participé à cet important événement qui se déroule depuis le 13 mai.
Avec un grand succès, des délibérations vitales pour l’échange d’expériences et de propositions pour l’organisation du travail des syndicats sur les problèmes des travailleurs migrants, l’application des résolutions de la réunion du Conseil présidentiel au Pérou, 7-8 Mars 2013, ainsi que la direction de la 2ème réunion panafricaine au Soudan du 4-6 Février 2013, la FSM a tenu cette Conférence internationale vitale du Syndicat pour réunir les syndicats des pays à haut débit d’immigration et les syndicats de pays d’accueil pour aider à la coordination de leurs luttes communes pour les intérêts des travailleurs migrants dans le monde et particulièrement en Europe.
L’intervention clé a été faite par le camarade Giannis Tasioulas, président de la Fédération des Travailleurs de la Construction de Grèce et membre du Comité exécutif du PAME, qui souligne que: «Aujourd’hui, le nombre d’immigrants dans le monde a atteint 214 millions, soit 3,1% de la population mondiale. Près de la moitié d’entre eux sont des femmes (49%). En même temps, le nombre de réfugiés a atteint 15,4 millions, tandis que les personnes déplacées ont atteint 27,5 millions. Ces populations n’ont pas abandonné leur pays par choix, mais parce qu’ils ont besoin de travailler. Pour cette raison, la majorité d’entre eux ont pour lieu de destination les plus développés de l’économie capitaliste: 50 millions vivent en Amérique du Nord (USA et Canada), 72 millions en Europe “et a conclu entre autres que:« La FSM se bat dans l’esprit de solidarité internationaliste pour l’unité des travailleurs, indépendamment de leur couleur, de la race, du sexe, de la nationalité, de l’origine, et de la religion. Nous donnons la priorité à la lutte contre la xénophobie, le racisme, la discrimination, l’exclusion, contre toutes les théories fascistes. Nous essayons de faire en sorte que les immigrants participent activement dans le mouvement syndical avec des droits égaux et qu’ils soient élus aux organes. Chaque organisation syndicale de classe orientée doit avoir un comité d’immigrants qui traiteront de leurs besoins spécifiques concernant leur travail, le cadre juridique et leurs autres besoins sociaux ou culturels. “